15 Janvier 2025, devant un écran télé suspendu, on ne sait pas trop où, ni trop comment, un groupe de jeunes palestiniens à Khan Younes laissent éclater leur joie :
“ Allah Akbar, un cessez le feu vient d’être signé.” Une joie au milieu des ruines, mais une joie quand même.
Une dame à côté d’une tente ramasse quelques cuillères, une marmite cabossée et des tasses,
“ parce qu’elle rentre chez elle” dit-elle.
Ce soir là, les Gazouis ne savaient pas trop de quoi cet accord était fait, mais ils étaient contents que TOUT cela cesse. La mort, les bombes, le sang, la douleur, l’angoisse, la faim et la soif. Ils voulaient juste sortir de cet enfer.
Les Gazouis n’en sont pas encore sorti que Netanyahou remet le couvert.
En ce deuxième jour de Ramadhan, Netanyahou
vient d’imposer un blocus total, empêchant toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza. Tous les points de passage ont été fermés.
Une réponse au refus de Hamas de prolonger la première phase du cessez feu, voulant plutôt entamer la 2ème phase de l’accord. Sauf que, cette phase prévoit la fin des hostilités, la libération de tous les otages et le retrait total de Tsahal.
Netanyahou veut visiblement encore négocier tout cela. Et quoi de mieux que le chantage humanitaire pour mettre la pression sur Hamas.
Mahmoud Darwich disait “ Nous aussi nous aimons la vie quand nous avons les moyens.” Ce que Netanyahou a fait en ce mois de Ramadhan, c’est d’enlever aux Palestiniens, encore une fois, les moyens d’aimer la vie. La famine est ce qu’il y a de plus atroce, et il le sait.
Un adage très optimiste dit que “ le malheur ne dure pas toujours,” paraphrase d’une vérité centrale coranique: “ Après la difficulté vient la facilité.”
La population de Gaza en a fait un sacerdoce et elle va devoir encore le faire devant ce continuum d’adversité.
De toute façon, soyons un peu honnêtes….qui peut le faire à part les Gazouis?
Hanane Larbi
15 Janvier 2025, devant un écran télé suspendu, on ne sait pas trop où, ni trop comment, un groupe de jeunes palestiniens à Khan Younes laissent éclater leur joie :
“ Allah Akbar, un cessez le feu vient d’être signé.” Une joie au milieu des ruines, mais une joie quand même.
Une dame à côté d’une tente ramasse quelques cuillères, une marmite cabossée et des tasses,
“ parce qu’elle rentre chez elle” dit-elle.
Ce soir là, les Gazouis ne savaient pas trop de quoi cet accord était fait, mais ils étaient contents que TOUT cela cesse. La mort, les bombes, le sang, la douleur, l’angoisse, la faim et la soif. Ils voulaient juste sortir de cet enfer.
Les Gazouis n’en sont pas encore sorti que Netanyahou remet le couvert.
En ce deuxième jour de Ramadhan, Netanyahou
vient d’imposer un blocus total, empêchant toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza. Tous les points de passage ont été fermés.
Une réponse au refus de Hamas de prolonger la première phase du cessez feu, voulant plutôt entamer la 2ème phase de l’accord. Sauf que, cette phase prévoit la fin des hostilités, la libération de tous les otages et le retrait total de Tsahal.
Netanyahou veut visiblement encore négocier tout cela. Et quoi de mieux que le chantage humanitaire pour mettre la pression sur Hamas.
Mahmoud Darwich disait “ Nous aussi nous aimons la vie quand nous avons les moyens.” Ce que Netanyahou a fait en ce mois de Ramadhan, c’est d’enlever aux Palestiniens, encore une fois, les moyens d’aimer la vie. La famine est ce qu’il y a de plus atroce, et il le sait.
Un adage très optimiste dit que “ le malheur ne dure pas toujours,” paraphrase d’une vérité centrale coranique: “ Après la difficulté vient la facilité.”
La population de Gaza en a fait un sacerdoce et elle va devoir encore le faire devant ce continuum d’adversité.
De toute façon, soyons un peu honnêtes….qui peut le faire à part les Gazouis?
Hanane Larbi